Vous voulez conserver une bonne santé le plus longtemps possible pour profiter pleinement de la vie et de vos proches ? Vous avez un formidable pouvoir d’action : votre alimentation. En effet, ce que vous mettez dans votre assiette conditionne votre état de forme. Dans ce nouvel article, je vous partage 4 conseils pour savoir comment bien manger pour bien vieillir. Sans culpabilisation et avec toute ma bienveillance, pour votre bien-être. Adoptez de nouvelles habitudes au quotidien, petit à petit. 

Consommer des produits de saison, locaux et bio

Les fruits et légumes de saison, locaux et de qualité biologique vous offrent une meilleure qualité nutritionnelle, c’est indéniable. En effet, s’ils ont été cultivés sur un sol sain et riche en minéraux, ils vous transmettront le meilleur des nutriments, contrairement à un sol sur lequel on a utilisé différents produits phytosanitaires aussi nocifs à la planète qu’à la santé. Privilégiez alors des fruits et légumes en circuit court, récoltés à maturité, avec tout leur potentiel micronutritionnel. Du côté de la viande, sachez que les animaux d’élevage biologique sont nourris à l’herbe et passent beaucoup de temps en extérieur, contrairement aux élevages intensifs où les animaux ne voient que trop peu la lumière du jour, et sont traités et nourris dans des conditions totalement aberrantes. 

Alors, comment bien manger pour bien vieillir ? Tournez-vous du côté des marchés de votre région, contactez des AMAP (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne) ou recherchez directement des petits producteurs tout près de chez vous. Renseignez-vous auprès de votre entourage ou explorez internet et les réseaux sociaux. Depuis le confinement, on trouve de plus en plus de groupes notamment sur Facebook pour réunir des petits producteurs. Profitez-en !

Éliminer les produits ultra-transformés et raffinés

Les produits ultra-transformés et raffinés de l’industrie agro-alimentaire, que l’on trouve dans les supermarchés, font gagner du temps lorsqu’on est pressé ou soulagent les jours où on a moins envie de préparer à manger. Je vous l’accorde, c’est humain. Seulement, s’ils peuvent être consommés de façon exceptionnelle en dépannage, il faut absolument éviter d’en manger de façon régulière et d’en faire la base de son alimentation. Ils contiennent énormément d’additifs, des aliments de mauvaise qualité dont les qualités nutritionnelles ont été supprimées à force de transformations. Ils contiennent ce qu’on appelle des calories vides, sont bourrés de graisses hydrogénées et sont très riches en sel et en sucre. Tous les efforts sont faits sur les emballages, qui sont très attractifs et promettent monts et merveilles. Il en va de même pour le sucre blanc raffiné, que l’on ajoute partout et qui créé notamment de l’inflammation et est délétère pour l’organisme. Découvrez les effets du sucre sur la santé dans un de mes précédents articles.

Au final, consommés souvent, tous ces produits sont facteurs de maladies chroniques et sont à l’origine de nombreuses pathologies comme le cancer notamment. En effet, une étude du British Medical Journal publiée le 14 février 2018 révèle le lien entre la consommation de produits ultra-transformés et le risque de développer un cancer. Par ailleurs, ils favorisent le surpoids, l’obésité et sont à l’origine de nombreux troubles digestifs. Vous voulez connaître quelles sont les autres clés pour savoir comment bien manger pour bien vieillir ? Continuons notre tour d’horizon.

Comment bien manger pour bien vieillir ? Découvrez mes 4 conseils pour rester en forme et profiter pleinement de votre vie plus longtemps

Réduire votre consommation de viande rouge et de viande transformée

En octobre 2015, le CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer) a mis en avant, après réalisation d’études épidémiologiques, le potentiel cancérigène de la viande rouge pour l’homme et notamment le cancer colorectal, le cancer de la prostate et du pancréas. La viande rouge concerne la viande issue du boeuf, du veau, du porc, de l’agneau, du mouton, du cheval et de la chèvre. Il en va de même pour la viande transformée, que ce soit par salaison, fermentation, maturation, fumaison ou autres moyens ayant pour but de prolonger sa conservation ou améliorer son goût. On peut trouver de la viande transformée dans les saucisses, les hot-dogs, les nuggets de poulet, le jambon et toutes les préparations en sauce à base de viande. Cela fait beaucoup n’est-ce pas ?

La méthode de cuisson a aussi des conséquences. En effet, cuire à haute température génèrent des composés potentiellement cancérogènes, comme c’est le cas du barbecue par exemple. Saviez-vous qu’un steak de 250 g cuit au barbecue produit l’équivalent en benzopyrènes de 20 cigarettes ? (source).  Faut-il pour autant arrêter de consommer de la viande rouge ? Non. Comme pour tout, c’est une question de proportions et d’équilibre. De temps en temps en quantité modérée.

Inviter les oméga-3 dans votre assiette

L’alimentation a progressive changé depuis la Seconde guerre mondiale. On a tout fait pour ne plus connaître les périodes de pénuries. Et progressivement, l’alimentation industrielle a vue le jour, entraînant avec elle l’apparition, notamment, de produits raffinés riches en oméga-6. Cela concerne l’huile de tournesol, le maïs, le soja. Mais aussi de la viande et des produits laitiers issus d’animaux nourris au soja et au maïs. Petit à petit, on a observé un déséquilibre entre les oméga-3 et les oméga-6. 

Nous reviendrons plus largement dans un prochain article sur les différents omégas à connaître pour mieux maîtriser sa santé. Ceci étant, vous pouvez d’ores et déjà retenir que nous devrions consommer 5 oméga 6 pour 1 oméga 3. Hors, ce radio est de 18 oméga 6 pour 1 oméga 3 ! Ainsi, l’inflammation est favorisée, amenant notamment des pathologies cardiovasculaires et un déclin cognitif. Une étude américaine souligne d’ailleurs le rôle préventif des oméga-3 vis-à-vis de la maladie d’Alzheimer.

Les oméga-3 se situent notamment dans les petits poissons gras, mais aussi les graines de lin, l’huile de lin, de colza, de cameline (qui toutes se consomment sans les faire chauffer), les noix, les graines de chia, de chanvre, salade de mâche, etc.

Finalement, on pourrait conclure qu’une alimentation anti-âge est très proche de l’alimentation hypotoxique en naturopathie. Elle en constitue en tout cas la base, à suivre autant que possible, 80% du temps. Vous savez donc maintenant comment bien manger pour bien vieillir et pourrez mettre en pratique mes conseils. Ceci étant, je ne vous dirai jamais assez de profiter de la vie et savourer des petits plaisirs de temps à autre, c’est essentiel. N’hésitez pas à me partager vos ressentis et retours d’expériences en commentaires. Prenez soin de vous !

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