Ah le sucre… synonyme de tellement de plaisirs gustatifs et de moments de convivialité partagés ! Il est présent partout, même à notre insu, aussi bien dans les aliments sucrés que… salés. Tout au long de notre vie, il constitue une récompense. Petit lorsqu’on tombe, on nous console avec un bonbon, un gâteau. Une fois adulte, il nous donne du courage pour affronter une épreuve difficile ou constitue une sorte de gratification que l’on s’accorde. On est ainsi devenus complètements dépendants au sucre. Dans ce nouvel article, je vous propose de découvrir pourquoi est-on accro au sucre ? Pour bien comprendre ce qui se passe dans l’organisme, nous allons remonter à l’origine, c’est-à-dire à notre naissance, et même avant. Ensuite, nous aborderons une notion clé : le circuit de la récompense.

Le sucre, omniprésent dès notre conception

Du sucre dans l’utérus

Olivier Soulier, un homéopathe et acupuncteur français, qui a longuement étudié le sens des symboliques alimentaires, a mis en avant que le sucre est bien présent dans un endroit que l’on ne soupçonnait pas : l’utérus. En effet, la paroi de celui-ci est tapissée de sucre. Nous allons alors passer notre vie à rechercher ce sucre « initial » comme souligne Olivier Soulier. 

Le sucre du lait maternel

Plus tard, une fois venu au monde, le bébé est nourri par le lait maternel, composé de lactose, qui n’est autre que le sucre du lait. Il n’a alors qu’une envie : en reprendre et demander le sein. D’autant que ce moment est pour lui un signe particulier, le partage de sentiments forts avec sa maman, qui lui donne toute son affection et son amour. Celle-ci lui donnera volontiers le sein ou le biberon dès qu’il pleurera, pensant qu’il a faim, alors que parfois il a besoin de tout autre chose. L’enfant compense alors par la nourriture, ce qui aura un impact tout au long de sa vie. Si vous voulez en savoir plus, je vous invite à consulter le livre de la pédiatre Marie Thirion Pourquoi j’ai faim, paru en 2013. À noter également que ses sens sont alors en éveil : odorat, toucher et goût, essentiel pour son développement. De plus, le cerveau du bébé est très friand de sucre. 

Entre consolation et réconfort sucré

Le rapport avec le sucre continue en grandissant. Comme je l’évoquais en préambule, lorsqu’un enfant tombe, éprouve de la tristesse ou se fait mal, son entourage le console avec du sucre, sous la forme d’un bonbon, d’un gâteau ou autre gourmandise. Chaque événement familial ou amical est aussi fêté avec…un gâteau en dessert. Tout ceci reste ancré et associé profondément. Qui ne se souvient pas de la délicieuse tarte de sa grand-mère ?

Alors à l’âge adulte, on continue à entretenir cette relation insidieuse. Des difficultés professionnelles ? Une désillusion sentimentale ? Un trop grand stress ? Direction les placards : biscuits, bonbons, chocolats vont alors nous donner une profonde source de réconfort et nous aider à affronter une épreuve. Tous ces éléments nous aident un peu mieux à comprendre pourquoi on est accro au sucre.

Le sucre, meilleur ami des industriels

Résultat, il est là, omniprésent dans nos vies, nos placards, nos réfrigérateurs, nos sacs… Et les industriels en font même un composant essentiel des produits transformés et ultra-transformés. Le sucre ne coûte presque rien et leur permet ainsi d’obtenir des marges beaucoup plus confortables… au détriment de notre santé. En effet, on ne le trouve pas uniquement dans les produits sucrés mais aussi dans les salés : jambon, conserves, plats préparés… Et plus on est exposés au sucre, plus on a envie d’y revenir. Et ça, les professionnels de l’agro-alimentaire l’ont très bien compris…

Mais finalement, dans cette dépendance au sucre, qu’est-ce qui fait qu’on a toujours envie d’y revenir ? 

Pourquoi est-on accro au sucre ?

Dans cet article, voyons pourquoi on est accro au sucre et comment se développe la dépendance

Comprendre la dépendance au sucre avec le circuit de la récompense

Qu’est-ce que le circuit de la récompense ?

La notion de circuit de récompense est essentielle pour comprendre pourquoi on est accro au sucre. Tout se passe dans notre cerveau, qui est très sollicité. En effet, il reçoit et analyse de nombreuses stimulations extérieures, nous permet de mémoriser les informations auxquelles nous sommes exposées, et grâce à lui, nous nous mettons en mouvement et prenons nos décisions. Il est aussi en quelque sorte le siège de notre humeur et du plaisir. Et plaisir étant synonyme de sucre, le lien est vite fait…

En temps normal, le cerveau s’équilibre tout seul face aux différentes stimulations (chaleur, froid, etc.) grâce aux neurotransmetteurs. C’est le principe d’homéostasie. Seulement, il peut être bouleversé par l’ingestion d’un produit psychoactif. Il a alors des difficultés à maintenir son équilibre. Si cette ingestion est renouvelée de manière régulière, elle deviendra comme partie prenante du cerveau, qui va moins bien fonctionner. L’homéostasie sera comme emprisonnée et l’addiction pourra se mettre en place… comme dans le cas de drogues mais aussi, du sucre.

Le plaisir à la base du circuit de la récompense

Pour simplifier et résumer, retenons que lorsque nous recevons une forme de reconnaissance, sous forme de paroles ou d’aliments, une émotion positive se développe en nous. Et on aime que cela se reproduise. C’est agréable et gratifiant. La notion de plaisir est alors omniprésente. C’est ainsi que l’on pourrait qualifier le circuit de la récompense, qui va favoriser des comportements indispensables à sa survie tels que boire, manger, se reproduire ou s’adapter à l’environnement. Les actions que l’on aime sont mémorisées et on va ainsi vouloir les répéter. Et c’est alors que nos neurones libèrent de la dopamine en quantité élevée. Ces neurones sont en quelque sorte des détecteurs de récompense. S’ils entrevoient une future gratification, ils produisent alors une décharge à une fréquence dix fois plus élevée que dans une situation normale.

Concrètement, prenons l’exemple d’un gâteau, ou tout autre plat. On l’aperçoit, de plus ou moins loin, puis on s’approche, on finit par l’avoir dans notre assiette puis en bouche. On mastique et on savoure. Le plaisir est au rendez-vous et on sécrète de la dopamine et des endorphines (les hormones du bonheur). C’est ce qui fait qu’on aura envie d’en reprendre, toujours plus…

À travers ces quelques lignes, nous avons pu comprendre pourquoi on est accro au sucre. Omniprésent dès notre conception, le sucre est partout : de l’utérus au lait maternel en passant par de très nombreux produits industriels. Une sorte d’addiction se met en place, avec un sentiment de plaisir qui appelle à consommer toujours plus. Le fonctionnement du cerveau, et du circuit de la récompense, permet alors de comprendre comment ce cercle vicieux s’entretient. Est-ce pour autant irrévocable ? Non, fort heureusement. De la même manière que l’on a envie d’en manger de plus en plus quand on en consomme régulièrement, si on réduit la part quotidienne, on finit par réussir à s’en passer ! Et la vie est bien plus belle ! On retrouve le vrai goût des aliments et notre santé s’en porte beaucoup mieux ! Concrètement, je vous propose de commencer par découvrir quels sont les meilleurs sucres pour la santé.

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