Ah le poids, ces maudits kilos qui peuvent empoisonner toute une vie. On a beau avoir une alimentation saine, parfois la balance ne suit pas. Et au fil des mois, on se sent de moins en moins à l’aise dans nos vêtements. Mais alors si ce n’est pas le contenu de l’assiette le responsable, comment expliquer une prise de poids ? Je vous propose de nous intéresser aux hormones. Dans notre organisme, on en a de nombreuses qui régissent notre fonctionnement. Et elles peuvent faire pencher la balance du bon ou du mauvais côté. Pour que vous vous familiarisiez avec l’impact des hormones sur le poids, je vous propose un tour d’horizon de celles qui sont le plus souvent mises en cause.

L’insuline

Pour étudier l’impact des hormones sur le poids, il est fondamental d’aborder l’insuline. Il s’agit d’une hormone sécrétée par le pancréas, lorsque l’on mange des aliments sucrés. La conséquence ? Le taux de sucre dans le sang (qu’on appelle la glycémie) grimpe, plus ou moins selon ce que l’on ingère. En effet, une pomme va la faire peu monter, contrairement à un éclair au chocolat. Quel est alors le rôle de l’insuline ? Elle va faire baisser la glycémie. Le sucre va ainsi rentrer dans les cellules. Il ne sera plus dans le sang. Voilà pourquoi on dit que l’insuline permet de faire baisser le taux de sucre dans le sang.

Et plus on mange de sucre, plus on augmente la sécrétion d’insuline et plus on stocke ce sucre dans nos cellules. Et lorsque le glucose se trouve en excès dans l’organisme, il est converti en cellules graisseuses, les adipocytes. C’est un cercle vicieux car plus on mange de sucre, plus on a envie d’en manger. L’insuline monte et descend en permanence. Et cette instabilité fait qu’il est impossible de perdre du poids. Sans parler de la possibilité de développer un diabète de type 2. La solution ? Supprimer les sucres ajoutés, surtout raffinés. Privilégiez les sucres à index glycémique bas (comme le sucre de coco) ou tout simplement des fruits, dont le sucre est naturel.

Le cortisol

Egalement connu comme l’hormone du stress, le cortisol est sécrété le matin vers 7h, au lever. Il nous donne l’énergie nécessaire pour démarrer. Il est en baisse aux alentours de 15-17h, ce qui explique le petit « coup de barre » que l’on peut parfois ressentir.

Seulement dès qu’on est soumis à un stress, quel qu’il soit, avec une montée d’adrénaline, le cortisol monte en flèche. C’est une réponse adaptative qui déclenche en retour une envie d’aliments sucrés. Et si on ne parvient pas à résister à la tentation et qu’on ne pratique pas une activité physique, le tour de taille va s’élargir. Et lorsque le stress devient chronique, le niveau de cortisol monte. Avec à la clé de la fatigue, de l’irritabilité, une sensation de faim avec une grande envie de sucre. Autre problème du cortisol : il nous fait prendre du ventre (la graisse abdominale se développe) et retenir l’eau. Ce qui n’aide pas à maintenir son poids ou à en perdre.

La solution ? Trouver un moyen de gérer son stress, que ce soit par la pratique de la cohérence cardiaque, la sophrologie, le yoga, etc. Je vous renvoie à mon article L’impact du stress sur le poids dans lequel je vous donne différentes solutions.

Les hormones thyroïdiennes

La thyroïde, une glande en forme de papillon que l’on a au niveau de la gorge a un fonctionnement très important pour l’organisme. Elle a une action sur notre homéostasie (notre équilibre) et permet, entre autres, de réguler notre métabolisme de base, c’est-à-dire la quantité d’énergie nécessaire pour vivre. Elle sécrète des hormones thyroïdiennes qui sont responsables du bon fonctionnement de tout le corps.

En cas de troubles thyroïdiens, c’est tout le métabolisme qui s’en trouve déréglé :

 

  • transit lent ;
  • perte d’appétit ;
  • fatigue ;
  • frilosité ;
  • prise de poids, etc.

Ce type de désagréments est fréquent principalement chez la femme, le plus souvent à la cinquantaine. Continuons à observer l’impact des hormones sur le poids.

 

 

 

 

 

 

L’impact des hormones sur le poids

La leptine

La leptine, aussi appelée hormone de la satiété, est une hormone digestive qui permet de réguler les réserves de graisses de l’organisme. Et comme son nom l’indique, elle stimule la satiété. Lorsque son taux est suffisant, la prise alimentaire est régulée et le maintien du poids se fait de manière plus aisée.

Autre point important au sujet de la leptine, une étude la Wisconsin Sleep Cohort Study sur 1.000 volontaires a révélé que les personnes qui dormaient moins de 8h par nuit avaient une baisse significative de leur concentration de leptine et une augmentation de leur concentration de ghréline (que l’on va voir dans le point suivant). Cela pourrait expliquer l’augmentation de l’IMC dans le cas d’un sommeil de courte durée. Pour résumer : dormez et vous aurez plus de chance de perdre du poids !

La ghréline

La ghréline est une hormone sécrétée par notre estomac. Son taux augmente lorsque l’estomac est vide et il diminue au fil du repas. Les personnes sujettes aux problèmes de surpoids ou qui suivent un régime trop restrictif voient leur sécrétion de ghréline largement perturbée. Et malheureusement cela engendre des troubles du comportement alimentaire et la reprise de poids à la suite d’un régime. Pour résumer, il est primordial de ne pas suivre des régimes trop restrictifs sous peine d’affoler la ghréline et faire le yoyo qu’on cherche toutes et tous à éviter.

Pensez à une alimentation saine pour éviter des kilos en trop :

Les œstrogènes et la progestérone

Les œstrogènes et la progestérone sont les hormones sexuelles féminines. Elles jouent un rôle notamment dans la fabrication de la graisse. Elles contribuent également à la rétention d’eau. Les œstrogènes sont fondamentales pour la féminité. Elles jouent le rôle de chef d’orchestre des cycles avec la progestérone. Cette dernière stimule la thyroïde et la libido et intervient dans la régulation du poids. Ainsi, autant elle peut nous donner envie de faire des choses, autant si on en manque, elle influe sur la prise de poids.

Pendant le cycle, après l’ovulation, les taux de progestérone et d’œstrogènes augmentent en vue de la préparation de la nidation de l’œuf et pour stopper la libération de deux autres hormones. La conséquence ? On constate souvent à ce moment là que le syndrome prémenstruel fait des siennes, modifiant nos humeurs, notre appétit, avec une prise de poids de 1 à 2 kgs. Heureusement, c’est plus souvent une sensation de gonflement plus qu’une véritable prise de poids. En effet, lorsque les règles arrivent, tout rentre dans l’ordre. Enfin, on peut aussi mentionner que lors de la ménopause, petit à petit la productive d’hormones s’arrête, entraînant une prise de poids au niveau du ventre pour un grande nombre de femmes.

Vous connaissez maintenant l’impact des hormones sur le poids. Le savoir ne permet pas de perdre les kilos qui vous gênent certes mais cela vous donne des pistes, des explications. Le corps humain est une formidable machine, très complexe. Il est très important d’apprendre à se connaître petit à petit pour repérer les signes qui nous font soit prendre du poids soit créé des désordres divers. Et pour vous aider un peu plus, je vous donne rendez-vous dans ma rubrique Comment adopter une nutrition minceur et anti-âge.  N’hésitez pas à me communiquer vos retours d’expérience et me faire part de vos suggestions d’articles.

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